
C’est un petit livre jaune qui tient dans la paume de la main, dans la poche d’un manteau si on a les mains déjà prises. Marielle Macé y parle de Walter Benjamin et ses mots m’ont parlé. En rejoignant ce que j’affronte ils ont résonné plusieurs jours. Quand elle raconte à quelle intensité Benjamin avait ressenti très tôt, tout jeune homme, « le besoin intérieur de posséder une bibliothèque.» Sidérer, considérer – Migrants en France. C’est le titre du livre, paru en août 2017 aux éditions Verdier qui sont chères à mon cœur. Dans un carnet, je recopie les phrases qui parlent des livres de Benjamin.
« Emballer et déballer sa bibliothèque, Benjamin y a consacré bien des pages, et bien des jours; il a connu cela beaucoup de fois dans sa vie, et de façon de plus en plus dramatique, depuis son émigration à Paris en 1933 lorsqu’il a…
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